
"Bien que n'appartenant plus à aucune religion - je leur dois toutefois d'avoir été éveillé à la transcendance -, je me suis aperçu que la sobriété heureuse, pour moi, relève résolument du domaine mystique et spirituel. Celui-ci, par le dépouillement intérieur qu'il induit, devient un espace de liberté, affranchi des tourments dont nous accable la pesanteur de notre mode d'existence.
[...]
Cependant lorsque la pensée prend conscience de ses limites, silencieuse, elle nous conduit jusqu'aux rivages de l'inconnu. Elle s'apaise alors, découvre la sobriété, et nous introduit à une contemplation dénuer de tout questionnement sans objet, de toute attende ou ambition, qui ouvre notre être profond à ce qui n'est réductible à aucun langage.*
*Texte tiré du livre de Pierre Rabhi, Vers la sobriété heureuse.
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